Grand tableau vue de Tours ,la Loire et le Château de Chenonceau
F. DubreuilFerdinand Dubreuil est le fils d'Amable Dubreuil, dit Julien, chef de poste à la mine à Doyet, et d'Anna Dutron.
Il est reçu au concours qui lui permet d'entrer à la Compagnie du Paris-Orléans comme élève-dessinateur. Il est envoyé à Bort-les-Orgues, où il travaille jusqu'en 1914.
La guerre éclate ; Ferdinand Dubreuil est mobilisé au 5e régiment du génie à Versailles. Il est envoyé au front, où il fait des relevés de plans et se spécialise dans le minage des ponts. Au cours de ses rares moments de loisir, il dessine et ses croquis sont vendus au profit des œuvres d'entraide pour les militaires. Il est démobilisé en septembre 1919, décoré de la Croix de guerre et de la médaille militaire.
Il reprend alors son travail au chemin de fer pendant quelques mois à Montluçon, puis est nommé au service Voies et bâtiments à Tours, où il va passer la suite de son existence. Il s'y marie le 11 octobre 1920 avec Berthe Philippe2 (1894-1985).
Élève d'Alfred Marzin, sociétaire du Salon des artistes français, il y présente en 1929 les bois originaux en couleurs, Dans les Alpes, Le Glacier de Gleyzin et Tours sous la neige (quai du Portillon)3.
Le 15 décembre 1960, alors qu'il revient à Montluçon, il dérape sur une plaque de verglas à La Chapelaude (Allier). Il demeurera paralysé pendant 12 années.
Il est inhumé au cimetière La Salle ou de La Salle à Tours.
Son talent fut récompensé maintes fois et il fut officier de la Légion d'honneur (au titre des beaux-arts), officier d'académie, officier du mérite social. Il était sociétaire des artistes français et lauréat du Salon des armées. Il remporte le prix Émile André Schefer en 1947, la médaille de vermeil de la société Arts-Sciences-Lettres et le prix d'honneur du concours national "art et poésie".
Œuvre
il s'est surtout fait connaître comme auteur de bois gravés et illustrateur de livres, comme Légendes bourbonnaises de Georges Piquand, Le Bourbonnais et ses écrivains d'Henri Gourin et Jean-Charles Varennes, mais il fut également auteur d'ouvrages inspirés de son parcours personnel : la Première Guerre mondiale, le Bourbonnais, la Touraine, le chemin de fer, la mine et les mineurs. L'ouvrage le plus emblématique sur ce dernier sujet est J'ai vu mourir sainte Barbe au pays des mineurs, hommage émouvant à ses racines. En 1960, il offre à Doyet plusieurs œuvres qui décorent la mairie4.
Il a notamment exposé à Tours, Angers, Le Touquet, Lille, Moulins, Nevers, Commentry, Vichy, Montluçon, Casablanca, Bruxelles, etc.
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