HUILE SUR TOILE 55X46CM TITREE LES DEUX BATEAUX.
Paul Ambille s’inscrit très tôt à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris où il fréquente les ateliers de Jean Dupas et de Edouard Goerg. En 1955, il obtient le grand Prix de Rome et séjourne a la Villa Médicis durant quatre années. Il est nommé peintre officiel de la Marine en 1993 et élu Président de la Fondation Taylor en 1995 jusqu’en 2007. Paul AMBILLE fut exposé dans de prestigieuses galeries tant à Paris qu’au Japon, en Suisse, aux Etats-Unis, en Angleterre et aux Pays-Bas. Certaines de ses œuvres sont conservées dans des musées français et étangers comme le Metropolitan Muséum of Art de New-York.
Sa peinture s'exprime sur un registre aux couleurs vibrantes, les objets que son art appréhende sont vus comme au travers d'un voile, on peut même dire qu'ils sont rêvés, tant ils sont fluides, frémissants, étant la quintessence de leur propre poétique…
Réception critique
- « Une peinture au lyrisme habile et "bien élevé". Influencé par l'art monumental de la fresque, par le lyrisme de Legueult, par l'expressionisme de Goerg et de clavé Paul Ambille orchestre ses thèmes (Le sport, Les oiseaux, Les courses, Les paysages d'eau) pour s'en tenir à l'essentiel, pour en effacer peu à peu l'anecdote. Un dessin ferme sous-tend toujours l'action des masses colorées, en souligne le mouvement dans un chemin parallèle. » - Gerald Schurr.
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- « Figurative, sa peinture a su intégrer certaines audaces venues du futurisme aptes à l'expression de mouvements. Elle suggère plus qu'elle ne décrit. Il aime peindre des sujets animés et hauts en couleur, que lui offre généreusement le Midi. » - Jacques Busse
- « Cavaliers, régates, marines, structures architecturales urbaines deviennent par sa main lignes verticales, horizontales, diagonales. Il tend à la recherche de synthèse simplificatrice en plans suggestifs. Peu à peu, sa matière est devenue mate, limpide, baptismale. Orchestres, matches de rugby, baigneuses, yachting, femmes au repos dans le jardin vous proposent l'évasion par la métamorphose, la pudeur des tons, les plus fines nuances de valeurs... Le jeu des masses peintes, consubstantielles, sert à l'édification esthétique de toute l'œuvre d'Ambille. » - Guy Vignoh
Ref: VH4MQN0XD5