HUILE SUR TOILE CIRCA50 46X65CM
À partir de 1949, il s’installe dans un atelier à Tel-Aviv, et il étudie avec Yehezkel Streichman (1906-1993) et aussi avec Avigdor Stematsky (1908-1989). Il rencontre Sioma Baram (1919-1980), Emmanuel Mané-Katz (1894-1962), Lea Nikel (1918-2005), Ofer Lellouche, et retrouvera la plupart en Europe et notamment à Paris, à Londres ou aux Baleares.
Il est très lié et le sera tout au long de sa vie à des artistes qu’il rencontre dès cet époque en Israël ou, un peu après, ailleurs, comme David Lan-Bar (1912-1987), Menashe Kadishman (1932-2015), Frank Krajcberg, le sculpteur Yitzhak Danziger (1916-1977), des artistes polyexpressifs comme Arik Brauer (1927-) et Amos Kenan (1927-2009) son grand ami.. il s'installe a paris en 1954 pour poursuivre ses études aux Arts décoratifs.
il fait l'objet d'expositions personnelles à Londres dès 1955 (New Vision Center, Obelisk Gallery, Drian Gallery).
Entre 1956 et 1959, (notre peinture) Yehuda Neiman peint dans la veine du nuagisme et de la peinture informelle.
Ses huiles sont à dominante noirs, gris, blanc et ocre.
Pierre RESTANY écrit, en 1957, à propos de la peinture de Neiman qu’il se rapproche de l’école anglaise en recherchant une « définition de l’espace basée sur une distribution originale et subtile de la lumière ambiante ». Il souligne dans la peinture de Neiman « une volonté constante d’équilibre harmonique des tons et des valeurs, une élégance tempérée de sobriété […] » (« Lea Nikel, David Lan-Bar, Yehuda Neiman de la Jeune École de Paris », Galerie Blu, Cremona Nuova, Milan, 1958).
Georges Boudaille décrit la peinture du Neiman de cette période, comme « des huiles quasi monochromes » montrant « la naissance et le cheminement secret d’une émotion »: « un frémissement qui échappe à la majorité d’entre nous « , mais que Neiman « capte, […] dompte […] » et « dont le pinceau en trace les modulations avec la précision et la délicatesse et parfois les sursauts d’un sismographe » (catalogue de l’exposition, Galerie Hadassa, Tel-Aviv en 1964).
Aline Dallier-Popper écrit à son propos : "L'artiste emploie souvent un gris presque monochromique contemporain du bleu immatériel d' Yves Klein.( notre oeuvre)..... Il aborde aussi dans ce sens les encres, il réalise des collages (rayogrammes), empreintes autour de 1960, et ses recherches sur le noir vont rapidement le faire déboucher sur la photo. L'usage du monochrome reviendra dans ses reports photo sur toile ou sur surface métallique.
- Expositions individuelles
- 1955 : Tel Aviv, Chemerinsky Gallery
- 1957 : Londres, New Vision Center
- 1958 : Londres, Obelisk Gallery ; Milan, Blù Gallery ; Rome, La Salita Gallery
- 1960 : Londres, Drian Gallery
- 1963 : Couper Gallery
- 1964 : Tel Aviv, Hadassa Gallery
- 1965 : Luxembourg, Luxembourg town Gallery
- 1967 : Milan, Schwarz Gallery ; Paris, Cazenave Gallery
- 1968 : Kyoto, Yamada Gallery ; Tokyo, Yoseido Gallery
- 1969 : Bruxelles, Aspects Gallery ; Tel Aviv, Mabat Gallery
- 1970 : Buenos Aires, Centre de Arte y Comunication ; Buenos Aires, National Museum of Argentina ; Essen, Thelen Gallery
- 1971 : Cologne, Thelen Gallery ; Cordoba, Modern Art Museum
- 1972 : Paris, "Chevaux", Samy Chalom Gallery
- 1974 : Milan, Eros (Serigraphs)
- 1975 : Milan, "Bon à tirer" ; Milan, Sirio (Bijoux)
- 1979 : Paris, La Closerie des Lilas
- 1982 : Paris, "Portraits", J.&J. Donguy
- 1988 : Paris, J.-P. Haïk Gallery
- 1989 : Midgal Tefen, Open Museum ; Formentera, Sa-Nostra
- 2001 : Ibiza (Espagne), Sala de Cultura Eivissa ; Formentera (Espagne), Sa-Nostra
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Collections publiques
Fonds national d'art contemporain, Paris (France) Musée de Berkeley, Californie (E.-U.) Kunstverein, Düsseldorf (Allemagne) Musée d'art moderne, Haïfa (Israël) Musée d'Israël, Jérusalem Musée d'art moderne, Rio de Janeiro (Brésil) moderna meseet, Stockholm (Suède) Musée d'art moderne, Tel-Aviv (Israël) Musée d'art moderne, Berne (Suisse) Université de Tel-Aviv musee d'art moderne de la ville de paris Musée ouvert « Migdal Tefen », Galilée..............
Ref: VHFQZ4PZUF