INTERESSANTE GOUACHE DE GASTAUD DEDICACEE A JEAN MAS.FORMAT 66X48CM. CETTE REALISATION EST TRES TOT DANS L'OEUVRE DE L'ARTISTE. PROBABLEMENT DEBUT 50.
Grâce à George Tabaraud, journaliste et directeur du journal
Le Patriote, Pierre a la possibilité d’y collaborer en réalisant des dessins souvent satiriques sur le monde politique et le monde ouvrier en particulier. Par son intermédiaire, Pierre rencontre les peintres Malaussena, Fillos, Artias, Anjeletti et le plus grand de tous, Picasso. Souvent inviter chez le maître catalan, Pierre garde le souvenir de ne jamais y aller seul : accompagné de quelques amis, il souhaitait leur faire bénéficier des conseils de Picasso sans avoir l’impression de profiter.
De Nice, Pierre déménage à Antibes.Se retrouvent ainsi André Verdet, Jacques Prévert,
Longobardi, André et Chantal Villers, Arbas et Abidine,
Kijno, Paul Revel, Germaine Richier et parfois Picasso venu à Antibes à la demande de Romuald Dor de la Souchère. Les réunions sont quotidiennes, en permanence les idées fusent et les artistes s’opposent parfois violemment, sur leur sujet de prédilection : la peinture abstraite, informelle. À eux tous, ils créent ce qui pourrait être appelé l’école d’Antibes. C’est à cette même époque qu’il rencontre celle qui est sa compagne depuis près de cinquante ans, Elisabeth Adams. Les années qui suivent permettent à Pierre de se confronter à la création française et internationale, et de multiplier les rencontres artistiques et intellectuelles de premier plan comme
Albert Feraud, avec qui il travaillera dans un grand atelier à Bagneux ; avec Paul Revel dont il organisera l'exposition posthume ; d'exposer dans des lieux prestigieux en France et à l'étranger.
La notion d’Ecole de Paris concerne historiquement les artistes arrivés à Paris au début du vingtième siècle (Modigliani, Chagall, Soutine …) appelés ainsi par la critique. C’est une deuxième école de Paris, qui dans la seconde moitié du vingtième siècle occupe le devant de la scène artistique. Pierre Gastaud appartient à cette génération. Il a été aussi un animateur actif au sein d’une « bande » de peintres parmi lesquels on trouve l’incontournable Ladislas Kijno par exemple. Et c’est dans le midi de la France où Pierre Gastaud rencontre souvent Picasso que s’activent ces groupes de peintres, animés par les combats de la peinture abstraite, de l’informel. On évoque même l’idée d’une «école d’Antibes »
Ref: 8E7ONPS4C6