TRES BELLE HUILE DATEE 69. FORMAT 65X81CM. C'EST L'EPOQUE OU IL EXPOSE A LA GALERIE FELIX VERCEL A PARIS ET A NEW YORK.
Jacques Yankel, pseudonyme de Jacques Kikoïne, est né le 14 avril 1920 à Paris et mort le 2 avril 2020 à Aubenas (Ardèche), à presque 100 ans.
Il est peintre, sculpteur et lithographe français de la seconde Ecole de Paris.
Il est le fils du peintre Michel Kikoïne (1892-1968).
En 1952, il arrive à Paris, se réinstallant à La Ruche, et fait ses débuts de peintre à la galerie Lara Vinci,. En 1954, en parallèle de sa soutenance de thèse en géologie. il expose ses œuvres à Paris et Mulhouse. En 1955, il connaît ses premiers succès en tant qu’artiste. Il gagne le prix Neumann qu’il partage avec Réginald Pollack, le 1er prix de la Société des amateurs d’art, ainsi que le prix Fénéon, se resituant lui-même ainsi : « à Paris, l’époque est au misérabilisme et je suis misérabiliste comme mes amis d’alors, Orlando Pelayo, Jean Jansem, François Heaulmé… La nouvelle école de la Ruche est constituée de Paul Rebeyrolle, Simone Dat, Michel Thompson, Michel de Gallard, qui pratiquent un réalisme expressionniste influencé par Constant Permeke, Bernard Lorjou et Francis Gruber, et au fond assez voisin de notre travail de l’époque ».
De 1957 (année qu’il associe à sa première exposition à la galerie Romanet et à l’influence de nicolas de stael sur son œuvre) jusqu’à 1959, il continue d’exposer et voyage au Maghreb, aux Baléares, à Genève et en Israël. En 1960, il se marie avec Jacqueline Daneyrole à Labeaume où il élit domicile. De 1961 à 1965, il expose à Paris, en Israël et à Amsterdam. En 1966, sa mère Rose Kikoïne meurt. En 1967, il part précipitamment en Israël pour la guerre des 6 jours.. Il débarque le sixième. Il s’engage volontairement au kibboutz Zikhron Yaakov et Maayan Zvi et y travaille trois mois.
Son père Michel Kikoïne meurt en 1968, année où il est engagé comme professeur d’art plastique par des étudiants à l’École des beaux-arts de Paris afin de succéder à Raymond Legueult, démissionnaire. Installé au 3, rue de la Cité-Universitaire, il poursuivra jusqu’en 1985 cet enseignement que l’on associe historiquement à l’émergence du mouvement Vohou-vohou, parti d’une vague d’étudiants de l’Ecole des Beaux-Arts d’Abidjan venus poursuivre leurs études dans son atelier , pour être de novembre 1985 à janvier 1986 le commissaire de l’exposition Arts africains – Sculptures d’hier, peintures d’aujourd’hui organisée à l’initiative de l’A.D.E.I.A.O. au Musée des arts africains et océaniens de Paris.
Parallèlement, il continue à exposer durant les années 1970. En 1978, il participe à la réalisation des décors de la pièce Othello de Shakespeare montée par Georges Wilson. Il commence à travailler avec la galerie Yoshii à Tokyo et Paris.
En 1987, il se marie avec Lidia Syroka et expose à Anvers. Il effectue cette année-là la première donation de sa collection d’art naïf au Musée des arts naïfs et populaires de Noyers-sur-Serein. La seconde donation aura lieu en 2018.
En 2019, Jean-François Lacour, éditeur de Jacques Yankel, témoigne : « Il va avoir cent ans en avril 2020, et ce qui est étonnant, c’est sa jeunesse : il peint, il dessine et parle de l’art comme un enfant ».
Collections publiques :
France
Église romane Sainte Marie-Madeleine de Balazuc, vitraux.
Fondation Jeanne-Matossian, Musée des Beaux-Arts de Chartres.
École nationale supérieure des beaux-arts, Paris, Sans titre, technique mixte collage, encre de Chine et gouache, 1996.
Musée d'art moderne de la ville de Paris, Pigalle la nuit, aquarelle ; Saint-Germain-des-Prés, lithographie ; Port, lithographie.
Musée Sainte-Croix, Poitiers.
Musée des Augustins de Toulouse.
Israël
Musée Helena Rubinstein, Tel Aviv.
Suisse
Musée de l'Athénée, Genève.
Ref: TB4AOX480V