Paire d'estampes, signées dans la planche en bas à droite
Cadre en bois doré à la feuille 54x51 cms
diamètre des médaillons 36 cms
Elève d'Alfons Mucha, Jane Atché étudie à l'Académie Julian à Paris et présente au Salon de 1897 ce médaillon symboliste Rêverie, inspiré de l'art byzantin.
Jane Atché, "La Camille Claudel de Mucha"
Issue d'un milieu bourgeois largement acquis aux arts, la jeune Jane profite des relations de ses parents pour se frayer un chemin auprès de grands peintres.
À partir de 1893, Jean-Paul Laurens et Benjamin-Constant, figures emblématiques de l'Ecole toulousaine, deviennent ses premiers maîtres à l'académie Julian à Paris. Elle retient du premier sa technique hyperréaliste et du second son art du portrait et de l'estampe.
Ces derniers, conscients de son appétence pour la lithographie de grand format, la confient deux ans plus tard à Alfons Mucha, le fer de lance du style Art nouveau, remarqué entre autre pour son affiche de Gismonda, pièce dans laquelle joue la grande vedette Sarah Bernhardt.
La Camille Claudel de Mucha , comme aime à l'évoquer dans un sourire Claudine Dhotel-Velliet, collabore avec d'autres de ses élèves à la réalisation des 134 lithographies d'Ilsée, princesse de Tripoli. En symbiose, les deux artistes se répondent par œuvre interposée, comme en témoignent les Têtes byzantines de Mucha, contemporaines des médaillons Rêverie et Méditation d'Atché.
Ref: GT8N9KPUBM